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| Le BG regroupé et final | |
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+7Veleshro Kar'Vedda Sragyas Derkal, Drakan Conteur Renart Ishälarias Vissys, Drakan Conteur Azgarox Ysmalek Vissys Agent Shu 11 participants | |
Auteur | Message |
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Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Le BG regroupé et final Mar 9 Mai à 10:07 | |
| Bonjour. Dans ce post, je vais mettre le BG total et final qui est actuellement éparpillé un peu partout. Cela vous donnera une vue d'ensemble du tout. Merci P.S. : Ish, c'est long - Citation :
Histoire drakanne
Un ancien proverbe de l’époque précédant l’esclavage est encore en vigueur aujourd‘hui, même s’il a perdu son sens profond, au sein du peuple drakan. Comme le disaient les ancêtres, “les archives de Kyslosk sont impénétrables“. Le mystère de ce dicton n’a jamais été véritablement percé. Toutefois, selon les plus sages érudits de la nation reptilienne, il met en relief deux idées fondamentales. Tout d’abord, nul n’a jamais été capable ou n’a eu la volonté d’explorer le vaste et mystérieux champs de l’histoire drakanne ; chez ces derniers, rumeurs, conjectures, légendes et autres mythes prennent la place réservée dans la bibliothèque des autres races à la science historique. Ensuite, il est connu de tous que, dès que les Drakans obtinrent la tâche de protéger l’équilibre de Teilia, ils mirent en place un vaste système d’archives contenant une quantité phénoménale d’informations à propos de tout ce qui concernait l’univers connu. Cela fit donc dirent à ceux qui avaient visité l’endroit que, de vie de mortel, nul ne pourrait prendre connaissance de tout le savoir contenu entre les murs de ce lieu sacré.
Dans le présent récit, nous tenterons de percer une partie des archives de Kyslosk. Ensemble, nous survolerons la grandiose histoire des Drakans, de leur cité et de et leur déchéance. En ces temps troubles d’esclavage, rappelons nous notre passé...
Les débuts et la menace rampante
Selon les prêtres et les mystiques, Aeltisis, en des temps fort éloignés, cherchait un peuple pouvant imposer aux autres êtres sur Teilia un certain équilibre des forces. Après un long moment d’observation et de réflexion, son choix s’arrêta sur les Ophidiennes, monstruosités reptiliennes plutôt bestiales, mais néanmoins très puissantes et prometteuses. Par le biais de visions et d’incitations, Aeltisis attira la race ophidienne au milieu d’une vaste clairière au sein de la jungle afin de leur donner la seule faculté manquant à l’exercice de leurs futures fonctions : la raison. Sans bruits ni miracles, les Ophidiennes se retrouvèrent subitement en possession d’une intelligence moyennement développée. Réalisant leur propre existence, les reptiles s’unirent rapidement sous la bannière d’une femelle, la matriarche, et formèrent une société relativement prospère. Toutefois, cela ne prit que quelques mois avant qu’Aeltisis ne réalise son erreur.
Sous le règne de leur première matriarche, Rask'skalah, les élus d'Aeltisis entreprirent la construction d'une immense forteresse pouvant leur servir de quartier général en cas de guerre. En quelques mois, des murailles s'élevèrent, des tours s'édifièrent et des armes de siège puissantes se construisirent. Graduellement, les visées militaires et hégémoniques des Ophidiennes se dévoilèrent : afin de faire respecter l'équilibre en Teilia, ils devaient être les maîtres absolus du monde connu. C'est ainsi qu'un jour d'automne, Rask'skalah proclama la destinée manifeste et divine des Ophidiennes sur Teilia. À partir de ce moment précis, les hordes reptiliennes se répandirent sur les landes de notre monde. Forêts après forêts, montagnes après montagnes, les puissants et brutaux soldats d'Aeltisis s'emparèrent de points stratégiques pour le futur de leur guerre sainte. Toutefois, ils découvrirent rapidement l'existence du peuple qui allait mettre fin à leur désirs impérialistes.
La Caverne et le pacte du sang
Les récits traitant des origines du peuple Drakan s’avèrent très flous et incomplets. Toutefois, selon les spécialistes les plus réalistes, les premiers ancêtres ne furent qu’une masse de simples reptiles se tenant debout et ne maîtrisant guère les techniques fondamentales inhérentes à toutes civilisations (maîtrise du feu, fabrication d’outils...). Vivant dans des cavernes, ces créatures se nourrissaient de chair crue, dormaient à même le sol et ne vivaient que quelques dizaines d’années. Cependant, un jour, le destin bestial de ce peuple se transforma du tout au tout. À cette époque, dans les environs de l’actuelle Kyslosk, se trouvait une grotte que l’on surnomme aujourd‘hui encore “la Caverne des origines”. C’est dans celle-ci qu’eut lieu, il y a de cela des centaines, voir des milliers d’années, le pacte du sang qui rassembla, unifia et édifia la nation drakanne.
Le jour du solstice d'hiver de la première année de l'invasion ophidienne, les Drakans étaient agglutinés dans une immense caverne afin de se protéger du froid. Soudainement, un immense feu bleuté apparu au milieu du troupeau drakan, alors disposé en cercle. En son sein se matérialisa la visage divin d'Aeltisis qui, après avoir rassuré les reptiles commençant alors à paniquer, leur offrit un pacte. En échange de l'intelligence, de l'honneur et de la civilisation, les Drakans s'engageaient à protéger l'équilibre des forces au péril même de leur existence. Fascinés, les reptiles se levèrent tous immédiatement puis, à l'aide de la griffe de leur index, s'entaillèrent le poignet droit en signe de pacte avec la déesse. Simultanément, le feu se divisa et pénétra dans chacun des Drakans présents, leur donna la raison, la loyauté et le sens du devoir. Dès lors, la nation drakanne était prêt à accomplir son devoir.
La confrontation et l'âge d'or
Un an après le début de leur guerre sainte, les Ophidiennes réalisèrent la présence d'un groupuscule de Drakans près de leur forteresse. Ne saisissant guère comment ils avaient pu les ignorer pendant tout ce temps, ils estimèrent qu'ils ne constituaient pas une menace réelle pour leur quartier général. Ainsi, il n'envoyèrent qu'un simple bataillon afin de mater et d'exterminer les nouveaux parasites. Toutefois, un seul Ophidienne revînt de l'expédition en affirmant qu'une véritable légion de Drakans en armes les convoquait en duel au nom d'Aeltisis. Ne tolérant pas ce qu'elle jugeait comme un blasphème envers Aeltisis, Rask'skalah décida d'envoyer au combat, sous son propre commandement, son contingent royal.
Lorsque la confrontation commença, c'étaient plus de 2500 Drakans, hommes et femmes, aînés et jeunes, qui se tenaient debout, prêts à dégainer leur épée d'acier. Face à eux se trouvaient l'élite de la horde Ophidienne composée de 3000 guerriers vétérans en âge de combattre. Les archives de Kyslosk ne relatent pas par quel moyen les Drakans parvinrent à éliminer leurs opposants. Était-ce par magie, par ruse ou par la volonté d'Aeltisis que les Ophidiennes avaient tous été terrassés? Nul ne le sait encore aujourd'hui. Toutefois, le résultat fut clair : les Drakans s'étaient affirmés comme Gardiens de l'équilibre sur Teilia. Rapidement, ces derniers, n'ayant perdu que quelques dizaines de soldats, convergèrent vers la forteresse ophidienne puis, effrayant les derniers gardes présents en son sein en leur présentant la tête décapitée de leur matriarche, la capturèrent. Avec honneur et pitié, les Drakans pardonnèrent aux Ophidiennes, mais les obligèrent à quitter la région et à se détacher de leurs prétentions envers Aeltisis.
S'en suivit alors un âge d'or grandiose pour les Drakans. Modifiant la forteresse Ophidienne, ils en firent une cité magnifique et prospère. Lui donnant le nom de Kyslosk (signifiant en ancien drakan "Émeraude d'Aeltisis") en raison de sa construction en pierres vertes, ils élaborèrent diverses techniques, afin d'aider à la protection de l'équilibre, qui devinrent de véritables fiertés : la communauté des oeufs, le système des Justes, le culte de Sakertosk, la Légion de Diamant... Cet âge d'or dura des centaines, peut-être même des milliers, d'années. Mais malheureusement, il se termina par les fâcheux événements qui eurent lieu il y a de cela 50 ans...
Le retour de l'ennemi et la chute
Il y a près d'un demi-siècle, au beau milieu d'un hiver particulièrement froid, surgirent des forêts environnantes à Kyslosk une multitude d'Ophidiennes en piteux état. Immédiatement, les trois Justes du peuple Drakan se présentèrent sur les murailles de la cité et échangèrent quelques mots avec les arrivants. Selon les dires de ces derniers, une violente famine avait sévi dans leur contrée située au Nord de là et une bonne partie de leur peuple avait trouvé la mort. Ne voyant guère de solution à cette catastrophe, les Ophidiennes avaient décidé de migrer vers le Sud, un lieu qui, selon leurs légendes, recellait d'abondantes ressources. Ainsi avaient-ils pris quelques provisions et s'étaient dirigés, par un étrange hasard, vers Kyslosk.
Les Justes, suspicieux et peu conscients de l'histoire ancienne des relations entre les deux peuples, estimèrent qu'il était de leur devoir de les protéger de l'instinction, mais ils ne se résolurent pas à les laisser entrer en la cité. Leur fournissant matériaux et et provisions, ils leur ordonnèrent de construire un camp de fortune devant les murs de Kyslosk afin de survivre au moins jusqu'à l'été. Pendant plusieus mois, aucun incident ne brouilla les relations entre les deux races. Au contraire, la nouvelles matriarche Ophidienne, Ylarsk'shalh, et son chancellier, Uliarsk'jarsku, semblaient très bien s'entendre avec les autorités drakannes. Fréquemment, de somptueux festins étaient organisés entre les dirigeants ainsi que quelques citoyens choisis au hasard des deux nations et, graduellement, l'idée d'une coopération permanente entre les deux races fit son apparition. À force de discussion, tous en venaient à penser que le passé ne devait pas être oublié, mais qu'il ne devait pas être la base de la construction du futur. Ainsi, lors d'une grande cérémonie ayant lieu pendant le solstice d'été, six mois après l'arrivée des Ophidiennes, les deux peuples conclurent un pacte de solidarité : Drakans et Ophidiennes formait désormais une seule et unique nation.
Chez la plupart des Drakans, la coopération semblait parfaite : les Ophidiennes commençaient à former des commerces en Kyslosk, on leur apprenait les rudiments de l'art militaire drakan et inversement les Drakans découvraient certaines pratiques techniques et mystiques totalement inconnues. Sur le plan gouvernemental, les trois Justes partageaient la prise de décision avec la matriarche et le chancellier, ce qui apportait satisfaction à tous. Cependant, déjà, avec l'aide des conseils vagues de Sakertosk, la Voix d'Aeltisis, le Juste religieux commençait à se méfier des comportements ophidiennes. Ne disposant malheureusement d'aucune preuve afin de démontrer clairement ces intentions malveillantes, ce dernier ne pu guère intervenir dans ce qui allait être la chute du peuple Drakan.
À l'automne de la même année, une flotte de navire pirates et brigands fit sont apparition dans la baie à l'Est de Kyslosk. Habitués à ce type d'attaque automnale (il était fréquent que certains mécréants cherchent à emplir leurs coffres avant l'hiver), les autorités de la cité décidèrent de montrer la valeur de la nouvelle Légion unifiée. Sous la direction du Juste militaire et du chancellier ophidienne, l'armée composée du tiers des troupes de Kyslosk, regroupant Drakans et Ophidiennes, convergea vers le point de réunion des navires ennemis. Pendant ce temps, comme il était coutume de faire pendant chaque grand combat, le Juste religieux présidait, devant le temple national d'Aeltisis, une cérémonie en l'honneur des soldats en marche à laquelle assistaient le peuple, le Juste de l'administration et la matriarche. C'est ainsi que, s'entaillant légèrement l'avant bras avec une dague sacrée, en commémoration au pacte du sang effectué avec Aeltisis, le Juste religieux accomplit la célébration comme à la normale.
La nuit venue, un banquet en l'honneur des soldats en route devait avoir lieu entre les dignitaires de la cité. Toutefois, quinze minutes après l'heure établie, le Juste religieux manquait à l'appel. Envoyés le quérir, les gardes du banquet découvrir rapidement le problème : le Grand prêtre était étendu sur le sol du temple, mort, devant l'autel, l'avant-bras boursouflé. Revenant à la course pour avertir les dirigeants de la tragique nouvelle, ils débouchèrent dans la salle du banquet et virent l'horreur qui avait eu lieu : le Juste de l'administration avait été décapité ainsi que le peu de gardes drakans demeurés présents pour le protéger. Au milieu de la pièce se tenaient la matriarche et ses sbires, lames et haches à la main.
Pendant ce temps, le Juste militaire apprenait avec stupéfaction que les navires pirates étaient en fait habités, non pas par la vermine et la racaille traditionnelles, mais par des centaines d'Ophidiennes en armes. Cette constation était toutefois inutile : derrière lui, Ophidiennes et Drakans s'entretuaient déjà et, bientôt, les forces drakannes allaient être encerclées. De plus, le chancellier s'approchait déjà de lui avec ses gardes d'élites, armes à la main...
La chute se fit donc ainsi : dans la trahison et le désir de vengeance. Lorsque les troupes ophidiennes victorieuses entrèrent en Kyslosk, elles constatèrent avec joie que, sans l'aide des deux Justes restés en ville, celle-ci s'était vue soumise en une nuit par la matriarche et les soldats ophidiennes restés sur place. Rapidement, un système d'esclavage se mis en place et la première tâche que les opprimés durent accomplir fut de démanteler, pierre après pierre, leur magnifique cité. Aujourd'hui, il ne reste rien de la magnifique "Émeraude d'Aeltisis", si ce n'est la simple et sombre forteresse ophidienne. Les Drakans tentèrent et tentent toujours de garder leurs récits et leurs traditions vivants, mais avec le temps et la perte d'espoir, cela devient de plus en plus difficile... | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mar 9 Mai à 10:08 | |
| - Citation :
- L’ancienne politique drakanne
Il fut un temps jadis où les Drakans étaient pleinement maîtres et possesseurs de leur cité. Il est raconté qu’à cette époque, tous, jeunes et vieillards, hommes et femmes, avaient la possibilité de se faire entendre dans le cadre des prises de décisions nationales. Aujourd’hui, bien que le peuple de l’équilibre soit soumis à des créatures aussi perfides qu’ignobles, il est bon de se remémorer ces anciens temps car, après tout, celui qui assume son passé construit son avenir.
Le gouvernement avant Sakertosk
L’histoire politique drakanne ne fut guère toujours statique. Au contraire, avant la venue de la grande Voix d’Aeltisis drakanne, Sakertosk, la cité était au pise avec de constantes querelles intestines. Déjà, les méthodes d’éducation et de mise en commun des oeufs étaient en vigueur, mais elles n’apportaient pas les fruits escomptés au niveau politique. Il n’était pas rare que, au milieu même des assemblées du peuple , se formaient des coalitions aux intérêts divergents, ce qui engendraient conflits et division du peuple.
Effectivement, après la création de la cité, il avait été décidé qu’un système pleinement démocratique devait être mis en place. Les Drakans de l’époque estimaient que le meilleur moyen d’éviter la tyrannie et d’assurer l’harmonie sociale, toujours dans le but d’accomplir leur mission divine, était de donner à tous le droit inaliénable de penser et de dire tout ce qu’ils désiraient. Ainsi, chaque vendredi, les Drakans intéressés à se faire entendre se rendaient sur la place publique, située en plein coeur de la ville, devant le grand temple d’Aeltisis, puis discutaient, argumentaient et établissaient des politiques d’action pour la nation. Le processus était assurément long, mais il permettait, du moins au début, la bonne entente entre les différentes couches de la société.
Or, lorsque le système d’éducation fut bien établi, on commença à remarquer que certaines cohortes formaient des partis politiques qui ne divergeaient jamais d’une ligne précise de pensée. Face à ces groupes constitués parfois de centaines d’individus, le Drakan seul se sentait bien inutile lorsque venait le temps de voter pour l’adoption d’une politique. Peu à peu, les partis s’organisèrent et engendrèrent des scissions au sein de la société. Le but de la discussion n’était plus de trouver un compromis acceptable, mais de convaincre l’adversaire, peu importe les moyens utilisés, d’adhérer à sa position. C’est ainsi que, d’année en année, la situation politique et sociale drakanne se dégrada, jusqu’à l’arrivée de Sakertosk.
Le système des Justes
Les premiers temps après l’ascension de la Voix drakanne, beaucoup de changements eurent lieu au sein de la nation. Ces transformations, sans nécessairement être discutées et préméditées, étaient en fait communément acceptées de tous, comme par intervention divine. Ainsi, rapidement, la nouvelle politique drakanne, aussi appelée le “système des Justes” en raison du titre que portent les hauts responsables, se mis en place. Mélange de démocratie, de méritocratie et d’élection divine, ce système permis aux Drakans de s’extirper du bourbier politique dans lequel ils s’enfonçaient et ainsi de devenir une véritable nation unie et soudée. Ce gouvernement s’articulait autour de trois pouvoirs fondamentaux : la Voix d’Aeltisis, les Justes et le peuple.
Il y a en tout trois Drakans formant le groupe des Justes. Ceux-ci sont divisés en trois domaines : le militaire (regroupant l’armée, la sécurité nationale et la justice), l’administratif (diplomatie, politique, économie) et le religieux. Ces individus n’ont pas de temps maximum de mandats et ils peuvent exercer toute leur vie, s’ils en sont dignes, leurs fonctions. Premièrement, le Juste religieux est choisi par la Voix d’Aeltisis par le biais de manifestations indubitables allant même souvent jusqu’à l’apparition de Sakertosk venant nommer lui-même le Drakan qui occupera ce poste. Face à cette élection divine, le peuple n’a guère d’objections à formuler. Toutefois, si le Juste religieux s’avère fautif et gravement inapte, la Voix d’Aeltisis lui enlèvera ses pouvoirs et s’assurera, parfois radicalement, de sa démission.
Deuxièmement, les Justes militaire et administratif sont à la fois choisis par la Voix d’Aeltisis (par le biais du Juste religieux) et par le peuple lors d’une assemblée spéciale. Dans ce cas-ci, le Juste religieux ne peut pas obliger les autres Justes à démissionner, mais le peuple de son côté le peut. Si, pendant une assemblée, la majorité du peuple se prononce en faveur de la démission d’un de ces deux Justes, celui-ci devra nécessairement s’exécuter.
Lorsqu’une décision doit être prise, les trois Justes se réunissent et discutent afin de se donner un plan d’action. Disposant chacun d’un budget, les Justes peuvent, et doivent dans la majorité des cas, engager des chargés de projets qui s’assureront du bon accomplissement d’une tâche. Plus un Juste est efficace, moins il est susceptible d’être détrôné. Si tel n’est pas le cas, le peuple est en mesure, à n’importe quel moment, d’organiser une réunion afin de demander des comptes à ses représentants. C’est aussi le moment idéal pour ces derniers de tâter le pouls de la population et de s’assurer de la légitimité de leurs actions. Finalement, il est important de mentionner qu’il n’est pas rare que, à des moments critiques de l’histoire drakanne, la Voix d’Aeltisis, Sakertosk, faisait son apparition afin de guider et d’aider les Drakans dans la prise de leurs décisions.
La religion drakanne
Les Voix d’Aeltisis
Le constat d’Aeltisis
Peu après sa visite en ce monde (visite qui engendra l’Oracle), Aeltisis réalisa qu’elle était pour de nombreux mortels une déesse puissante et influente. Toutefois, elle constata aussi que ces mortels, malgré quelques croyances communes, présentaient des convictions souvent totalement opposées. Or, la grande déesse savait pertinemment qu’un quelconque conflit au sein même de son culte causerait un tort irréparable au monde des mortels et même, peut-être, au plan divin. C’est ainsi que, afin d’observer les faits et gestes de l’Oracle, elle créa un magnifique miroir d’argent détenant de puissants pouvoirs divinatoires. Jour après jour, mois après mois et année après année, elle examina le monde des mortels par les yeux de son fils miraculé. Finalement, au bout de 15 ans, une fois son plan élaboré, elle contacta l’Oracle par le biais d’un rêve.
La quête de l’Oracle
Par une nuit étoilée, l’Oracle, ainsi que ses cinq compagnons de voyage, somnolait sur le bord d’un lac. Soudainement, à ses habituels rêves mystiques s’ajouta la vision d’un miroir argenté reflétant le visage d’une femme magnifique et sévère. Lors de ce rêve qui dura jusqu’au petit matin, aucune parole ne fut échangée : Aeltisis et son fils ne se contentèrent que de se regarder et de se contempler dans une communion profonde et intense. Lorsqu’aux premières lueurs de l’aube l’Oracle se réveilla, il se leva sans dire un mot. Ses camarades, déjà éveillés, l’observèrent alors, non sans avec un certain effrois, se diriger lentement vers le lac et s’y engloutir. Après près de trois heures d’attente, les voyageurs, croyant à la mort de leur guide spirituel, virent avec étonnement ce dernier surgir des flots avec, en ses mains, trois éclats de miroir. Toujours silencieux, l’Oracle rangea ces artefacts en sa besace puis invita ses fidèles d’un geste de la main à le suivre. Tous ensemble, ils reprirent leur périple errant.
Les jours passèrent et jamais l’Oracle n’émit un son. Le groupe se contentait de voyager vers une destination inconnue, passant par jungles et marais, déserts et étendues glacées. Après près de six mois de pérégrinations, le fils d’Aeltisis s’arrêta au milieu d’une forêt, dans une clairière où ne se tenait qu’une seul chêne, immense et majestueux. Puis, d’un regard calme et froid, il fit comprendre à ses compagnons de le quitter, ce qu’ils firent. Assis sous le chêne, l’Oracle attendit.
Les trois Voix
Nul ne sait véritablement combien de temps le fils d’Aeltisis patienta sous le chêne. Tout ce que l’on sait, c’est qu’une nuit, trois voyageurs aboutirent dans la clairière : un Drakan, une Daëlwanas et un Nalkiri. Surpris de faire une telle rencontre, les trois individus s’avancèrent devant l’Oracle. Puis, soudainement, un lourd silence se fit dans la forêt : nul oiseau ne chantait, nul arbre ne craquait. Alors, l’Oracle leva les yeux puis se redressa. Pour la première fois depuis des mois, il prononça d’une voix grave et profonde ces mots :
- Je suis la Grande Balance, la neutralité pure, Aeltisis. Vous, mortels, serez à partir de maintenant ma voix. Vous serez les effigies de ma puissance, les saints de mon culte, les porteurs de ma parole.
Puis, l’Oracle sortit de sa besace les pièces de miroir et leur en remis chacun un tout en continuant sa proclamation :
- À partir de maintenant, par ces fragments célestes, vous serez auprès de vos peuples respectifs mes intermédiaires. Vous les éduquerez et ils vous prieront. Vous m’obéirez et je vous élèverai. Retournez devant mon autel dans votre ville natale et vous y recevrez mes préceptes. Ensuite, vous les annoncerez à votre peuple et finalement, je vous amènerai à moi pour l’éternité. Partez maintenant.
Comme en transe, les trois voyageurs se séparèrent et retournèrent directement à leur cité respective où encore aujourd’hui on raconte leur histoire. D’un autre côté, plus jamais on n’entendit parler de l’Oracle. Ses prophéties accomplies, sa quête achevée, il disparu sans laisser de traces.
Sakertosk : la Voix drakanne d’Aeltisis
Sa vie : de la naissance à la rencontre
La date de naissance de Sakertosk fut toujours floue dans les archives de l’ancienne Kyslosk. Toutefois, ce que l’on sait, c’est que lorsqu’il rencontra l’Oracle, ce Drakan avait entre 25 et 35 ans. Les légendes racontent que, alors même que les spécialistes de la pouponnière tentaient de déterminer son état physique et mental, le bébé Sakertosk se leva, chose rare chez les nouveaux-nés drakans, et pencha la tête en signe de salut respectueux. À partir de ce moment, les incroyables exploits de l’enfant prodige se répandirent dans la cité. À trois semaines, il marchait. À un an, il parlait sans trop de difficultés. À six ans, il dépassait en connaissance de l’anatomie, de la magie et de l’histoire la plupart de ses professeurs. À quinze ans, il était le leader moral de toute sa cohorte et même des cohortes plus jeunes. Finalement, à 21 ans, après son départ de l’Académie nationale, il se trouva un poste dans l’armée et y gradua rapidement.
À sa 25e année, Sakertosk était déjà le commandant d’environ le tiers des forces militaires de Kyslosk. Toutefois, un jour d’été il fit une rencontre qui lui fit réaliser la futilité de sa profession. Alors qu’il faisait sa prière matinale envers Aeltisis la grande au temple de la caserne nationale, il tomba soudainement inconscient. Lorsqu’il se réveilla quelques heures plus tard, il affirma avoir eu une vision de joie et de sérénité : celle de sa divinité. Sans qu’on ne puisse en savoir plus, il remit son uniforme d’officier ainsi que toutes ses récompenses méritoires, ne conservant donc que sa lame, puis il quitta le jour même sa cité natale en quête d’on ne savait trop quel trésor.
Ses voyages durèrent plus de cinq ans. Au cours de ce laps de temps, il médita sur les plus hautes montagnes, il côtoya à la fois Hastanes et Gorlaks, Daëlwenas et Mortanyss, il défendit avec honneur et avec fougue les petits villages menacés par des créatures malignes et perfides et appris les rudiments de multiples métiers propres aux voyageurs. À la fin de ce délais, il se retrouva, en compagnie de deux autres individus qui tout comme lui avaient entrepris un voyage comme le sien, devant une forêt épaisse vers où les trois élus se sentaient irrémédiablement attirés. C’est au centre de cette forêt qu’ils firent la rencontre avec celui qu’on appelait à cette époque et que l’on appelle toujours “l’Oracle”. Mais cette partie de la légende, nous la connaissons tous...
Le retour en Kyslosk : l’élévation de la Voix drakanne
Après son retour en la cité drakanne, Sakertosk usa de toute son influence en misant sur sa réputation et son mystère pour réunir une grande partie de son peuple. À sa grande surprise, même les autorités décrétèrent une journée libre afin que tous, sans exception, puisse aller écouter le message véhiculé par l’ancien officier de la garde. Enfants, vieillards, sages, femmes et autres individus de toutes professions confondues se pressaient devant le grand temple d’Aeltisis situé au centre de la cité, lieu où demeurait Sakertosk. À ce moment, ce dernier appris que quelques jours avant son retour, de nombreux miracles avaient eu lieu au sein de la nation drakanne : des aurores boréales se seraient dessinées dans le ciel (choses rares dans une région aussi chaude), un phénix aurait émergé des cendres du foyer du grand temple d’Aeltisis, la lune aurait été pleine à trois reprises en moins d’une semaine et ainsi de suite.
Finalement, le moment de s’adresser à la nation vînt. Sortant du temple et se tenant derrière un autel extérieur spécialement conçu à l’effet de ce rassemblement, Sakertosk leva les bras lentement puis affirma :
- Mes frères, mes soeurs, mes pères et mes mères. Aujourd’hui, nous sommes réunis en ce jour béni par Aeltisis pour accomplir la volonté de notre déesse, grande balance protectrice de l’équilibre. Que ceux qui portent le malheur en leur coeur se réjouissent. Que ceux qui portent la joie en eux se calment. Que tous, serein et réfléchis, écoutent mon message. À ce moment précis de notre histoire, nous, Drakans, avons été choisis par la grande Aeltisis afin d’accomplir une partie de sa volonté dans le monde. Moi, Sakertosk, ai été choisi afin de vous guider à cet effet.
Puis, brandissant sa fraction de miroir argenté vers le Soleil, il prononça ces mots :
- À partir de maintenant, vous aurez en vos esprits les préceptes de notre déesse. Lorsque vous prierez, vous me prierez. Lorsque vous combattrez, vous combattrez en mon nom. Lorsque vous bénirez le monde, vous le bénirez en monde nom. Et moi, du royaume divin, je siégerai aux côtés d’Aeltisis et je vous protégerai, n’oubliant jamais que votre place ici est due à la grande déesse. Je serai la Voix de notre protectrice.
Soudainement, levant les yeux au ciel, les Drakans réalisèrent que le Soleil se voyait éclipsé par la Lune. La cité, plongée dans un noir aussi profond qu’épais, n’était illuminée que par un halo de douce lumière entourant Sakertosk. Puis, lentement, doucement, ce dernier s’éleva, comme s’il était attiré par une force divine, vers le ciel. Lorsqu’il eut disparu dans l’immensité de la voûte céleste, la lumière revînt et, étrangement, tous les Drakans avaient en leur esprit les trois préceptes qu’ils devraient à jamais respecter.
1- L’équilibre des forces entre les peuples devra toujours être respecté. Nul peuple ne devra être apte à en écraser un autre. Nul nation ne devra contrôler le destin d’une autre.
2- Il n‘y a ni Bien ni Mal. Toujours tu regarderas derrières ces concepts et tu y verras la l’ordre et le chaos, la liberté et la sécurité, la force et la faiblesse, le grand et le petit.
3- Avec sagesse, loyauté et honneur tu promulgueras ces lois. Avec force, détermination et ferveur tu les appliqueras. | |
| | | Agent Shu
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| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mar 9 Mai à 10:09 | |
| - Citation :
Coutumes des anciennes sociétés drakannes
L’Éducation de la jeunesse
Il est raconté que, dans les anciennes sociétés drakannes, avant même que la menace des esclavagistes apparaisse, les nouveaux-nés étaient pris en charge par la nation dès le moment de leur éclosion. Encore aujourd’hui, les récits de cette tradition se transmettent de générations en générations, grâce aux connaissances des plus sages et anciens Drakans.
La découverte de l‘Éducation
Comme il est connu de tout bon Drakan quelque peu observateur, les femelles de la race ont la possibilité de pondre une seule fois par année et ce précisément au début du printemps. À l’occasion de cette ponte, chaque femelle, si elle a été fécondée, est apte à donner naissance, en moyenne, à de un à trois oeufs qui écloront, dans la majorité des cas, avec succès. C’est à partir de ce phénomène naturel et physiologique que l’éducation drakanne s’élabore.
Lorsque la race reptilienne reçu ses premières révélations lui donnant pour but la protection de l’équilibre géopolitique du monde, ses dirigeants réalisèrent immédiatement que de nombreuses mesures devaient être prises afin de souder et d’éduquer le peuple. Ainsi, afin d’unir chaque Drakan sa communauté, il fut décidé, avec l’approbation de tous, qu’il fallait éliminer le concept restreint de famille afin de l’élargir à l’ensemble de la nation. Effectivement, trop souvent, les autorités drakannes avaient réalisé que la famille commune passaient, dans l’échelle des valeurs, avant le peuple ; par exemple, certaines mères étaient prêtes à mentir afin de protéger leur fils criminel et de nombreux enfants obéissaient plus à leurs parents qu’aux sages nationaux.
C’est ainsi que, il y a de cela un nombre incroyable d’années, les Drakans décidèrent, afin de mieux protéger l’équilibre, de retirer les oeufs pondus au début du printemps aux femelles et de les mettre en commun dans une immense pouponnière. Au fil des années, les individus travaillant dans ces pouponnières devinrent de véritables spécialistes de l’enfance drakanne et les techniques se perfectionnèrent. C’est environ après 100 ans d’essais et erreurs que la méthode éducationnelle drakanne fut jugée parfaite. Cette dernière s’élaborait comme suit.
Dès la ponte de l’oeuf, ce dernier est apporté dans une pouponnière où l’on veille à sa bonne éclosion. Dans les jours suivant le bris de la coquille, le nouveau né est soigneusement examiné par des spécialistes de l’anatomie, des réflexes et de l’intelligence. Au sixième mois, on sort le bébé drakan de la pouponnière pour l’amener “Jardin d’Éveil”, une première école où le jeune sera stimulé par une série d’informations finement choisies visant à déterminer ses intérêts, ses prédispositions et ses capacités. Au fil des années et ce jusqu’à la dixième, l’enfant, avec l'aide des spécialistes, s'oriente librement et graduellement vers la profession qu’il accomplira après son éducation. Au bout de la dixième année, le jeune est envoyé vers sa dernière école, l’Académie, où il apprendra son métier ainsi que les valeurs drakannes, les préceptes de l’équilibre et la vie en société. Finalement, à 20 ans, adolescent avancé (car tout ce processus d’éducation a eu le remarquable effet d’accélérer la croissance des Drakans), le Drakan quittera l’Académie et ira combler un rôle dans la cité où il sera apte à aider la nation à accomplir ses buts. Pendant tout ce parcours, un grand respect est porté aux volontés et aux désirs profonds de l'enfant ; nul jeune ne sera obligé d'adopter une voie si celle-ci ne lui plaît pas.
Les conséquences de l’Éducation
Après de multiples générations, l’apprentissage drakan devînt un pilier de la société et apporta de fabuleuses conséquences. Premièrement, comme mentionné plus tôt, on découvrit qu’une éducation aussi approfondie accélérait aussi bien la croissance intellectuelle que la croissance physique des enfants, ce qui permit de faire un bond de géant sur le plan économique et démographique. Deuxièmement, il se créa de nombreuses et vastes fraternités entre les cohortes annuelles. Effectivement, tous les oeufs étant pondus simultanément, les nouveaux-nés formaient un seul et même groupe de la pouponnière jusqu’à l’Académie. Plusieurs en vinrent même à se donner un nom de fraternité représentant leur année de naissance commune. Ainsi, par exemple, les Drakans nés lors d’une année où la cité avait été frappée d’une violente tempête se donnaient comme second nom “Kushklas” (signifiant en ancienne langue “Catastrophe”). Finalement, l’Éducation entraîna les conséquences voulues : le peuple se souda, les injustices diminuèrent et la solidarité sociale permit la construction de monuments fantastiques.
Toutefois, aujourd’hui, en tant qu’esclaves, cette ancienne technique n’est presque plus pratiquée : les spécialistes de l’enfance ne sont plus que des individus plus ou moins érudits, les jeunes ne sont presque plus encadrés et les fraternités disparaissent sans que les familles reviennent. Toutefois, autour des feu, une fois la dure journée de travail terminée, certains anciens racontent cet âge d’or aux plus jeunes... - Citation :
- La Légion de diamant
Portant le nom symbolique de “Meskerss”, signifiant en ancien Drakan ”Légion de diamant”, l’armée de Kyslosk était l’une des plus disciplinées et soudées de Teilia. Bien que les origines de son organisation se soient perdues dans les sombres profondeurs de l’histoire du peuple drakan, nous demeurons toujours aujourd’hui avec les résultats de centaines d’années de perfectionnement militaire. Voici son fonctionnement en quelques points.
Initialement, il n’y a que quatre grades de prévus dans la Légion. En ordre hiérarchique, ceux-ci sont : Juste militaire -- Kaikan -- Meskan -- Neukan
- Le Juste militaire : choisi par le peuple et le Juste religieux (voir «ancienne politique drakanne» pour plus d‘informations à son sujet). Il a le dernier mot sur la question militaire, mais il se doit d'écouter ses subalternes s'il désire conserver son poste. En temps normal, c’est ce dernier qui déclare les guerres, les règle et veille à leur bon déroulement.
- Le Kaikan: Les Kaikans sont en permanence au nombre de deux : le Kaikan armé et le Kaikan administratif. L'un s'occupe de la partie militaire de l'armée (entraînements, promotions, missions, équipements, stratégies, etc.) alors que l'autre gère le côté administratif (recrutements, budget, publicité, relations avec les autres domaines de la cité, etc.). Même si chacun a un aspect à gérer, nul n'est limité à son propre domaine. Ainsi, par exemple, le Kaikan armé a son mot à dire dans le recrutement de Neukans et Meskans, mais ce n'est pas lui qui, de base, en est le responsable. Les Kaikans sont sous l'autorité directe du Juste militaire. Ils sont choisis uniquement par le Juste militaire et ne sont pas élus. Toutefois, les Meskans et les Kaikans peuvent, s'ils considèrent un Kaikan comme incompétent, faire une demande de démission auprès du Juste militaire qui lui pourra le relever de ses fonctions. Finalement, sur le champs de bataille, le Kaikan armé aura autorité sur le Kaikan administratif, ce dernier devenant subordonné.
- Le Meskan : Il s'agit du soldat le plus commun dans l'armée. Le Meskan est une Neukan qui a passé son temps de probation et qui revêt l'habit officiel de l'armée. Son travail est rémunéré mais ses responsabilités sont plus grandes. Il doit se présenter à toutes les réunions militaires générales, porter son armure en tout temps, excepté lors de permissions et pendant les heures de repos et continuer le travail exemplaire qui lui a valu ce poste.
- Le Neukan : Ses seuls préalables sont de pouvoir porter une armure et d'obéir aux gradés supérieurs aux Meskans. Son statut est précaire, il peut être renvoyé à n'importe quel moment durant sa probation. Ses seules responsabilités sont de porter une armure lorsqu'il est en service et de passer sa période de probation.
Sur la question de l'autorité des gradés. Au départ, il est convenu qu'il faut un gradé pour chaque groupe de 4 Meskans et Neukans. Ainsi, tant qu'il n'y aura pas plus de 8 Neukans et Meskans (un groupe de 4 pour chaque Kaikan), il n'y aura pas plus de deux gradés. Toutefois, préalablement, les deux Kaikans auront choisi, d'un commun accord, parmi les Meskans, deux Drakans qui, si jamais les Kaikans se retrouvent indisposés, les remplaceront respectivement temporairement. Si jamais le nombre de Neukans et de Meskans dépasse 8, les Kaikans nommeront, d'un commun accord, un gradé qui aura autorité, tout en demeurant subordonné aux Kaikans, sur les Meskans. Ces gradés seront les Meiskans.
Aussi, il est reconnu que tous les membres de la Légion, malgré les liens hiérarchiques qui les unissent, sont égaux. Ainsi, lorsqu’il n’y a pas de bataille et de danger imminent, tous ont le droit de demander la parole afin d’exprimer leur point de vue. Cette pratique se fait lors des réunions auxquelles peuvent et doivent (sauf les Neukans qui n’ont pas d’obligations) assister tous les membres de la Légion. De plus, ce lien d’égalité et respect qui unie les Drakans dans la Légion transparaît dans le fait que tous les membres de cette institution doivent se saluer militairement lorsqu’ils se rencontrent dans le cadre de leurs fonctions.
Finalement, une ancienne pratique, désormais oubliée en raison de l’esclavage, avait lieu lorsque certains Drakans faisaient preuve d’un courage et d’un sens de l’honneur remarquables. Ces Drakans uniques, considérés comme des héros, avaient droit à de multiples récompenses, aussi honorifiques que monétaire, pour souligner leurs qualités. Ceci dit, aujourd’hui, plus personne ne se souvient de quelle nature étaient ces récompenses...
Dernière édition par le Lun 29 Mai à 11:52, édité 1 fois | |
| | | Ysmalek Vissys
Nombre de messages : 94 Age : 37 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 02/05/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mar 9 Mai à 11:01 | |
| Après avoir lu tout ca sur un beau fond blanc, j'vais aller me faire tremper les yeux pour pas qu'ils craquent | |
| | | Conteur Azgarox
Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 25/02/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mar 9 Mai à 15:39 | |
| Je lis ca demain | |
| | | Ishälarias Vissys, Drakan The Purple Dragon
Nombre de messages : 236 Age : 34 Localisation : Quebec Date d'inscription : 12/02/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 10:24 | |
| J'adore, c'est parfait !.. Mais ce qui m'embete c'est qu'il n'y a jamais eu de guerre.. Bah.. Ca aura changer, ca sera pas un effet néfaste a la race.. Avant ; Les drakans avait aider les auphidiens car il était toujours chassé et etc.. Donc les drakans ont accord er a ceux-ci de vivre chez eu.. Plus tard, la nuit, les auphidien tua les reveiller (sauf enfant) et caputrais les enfant et les drakans endormis et les mis a l'esclavage... Les drakans ont du détruire leur propre cité pour laisser place a une enorme forteresse et se contenter de vivre, prisonnier, dans le sous-sol (caverne) de celui-ci... Un énorme mur fu fondé, bloquant l'acces a la forteresse et a la sortie.. P.S : Je m'avait tapper tout ca IG comme déco apparament il faudra que je modifie ceci A moni qu'on disent que les drakans on été emporter dans les sous sol auphidien, dans la forteresse, et une fois fini, ils allèrent détruire la ville drakans pour s'assurer que tout les drakans était bien et bien la, pour pas qu'ils avertisse les autres races... | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 10:51 | |
| - Pour la "guerre", ce n'est pas tout à fait juste. En écrivant, je trouvais quelque peu impossible qu'un peuple tout entier soit soumis en une nuit pour la simple raison que tout le monde dormait. Effectivement, il devait y avoir des casernes, des soldats qui veillaient, des gens réveillés et, rapidement, Drakans auraient repris le contrôle. Alors j'ai ajouté quelques petits éléments. L'invasion se fait toujours en une nuit, sauf qu'il s'agit d'un véritable coup d'état ophidienne. Après avoir envoyé à l'extérieur une bonne partie de l'armée drakanne et après avoir mis à mort les trois Justes dirigeants, les Ophidiennes ont pu sans problème mettre en esclavage les Drakans qui se retrouvaient sans soldats et sans commandants. C'est seulement un approfondissement du BG de base.
- Pour la cité drakanne, c'est exactement ce que j'ai écrit. Les Drakans ont du démolir eux-mêmes leur cité afin de laisser place à la forteresse actuel dans laquelle ils sont prisonniers. | |
| | | Conteur Renart
Nombre de messages : 397 Date d'inscription : 18/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 10:54 | |
| - Agent Shu a écrit:
- - Pour la "guerre", ce n'est pas tout à fait juste. En écrivant, je trouvais quelque peu impossible qu'un peuple tout entier soit soumis en une nuit pour la simple raison que tout le monde dormait.
Je nous trouvais un peu incompétents justement. Un peuple entier qui se fait dominer pour seule raison que l'attaque a été faite de nuit. Comme si n'importe qui pouvait nous renverser, en autant qu'il agisse de nuit | |
| | | Ishälarias Vissys, Drakan The Purple Dragon
Nombre de messages : 236 Age : 34 Localisation : Quebec Date d'inscription : 12/02/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 14:35 | |
| Ah désoler. C'est vrai, j'avou, j'ai passé quelque ligne Ca m'apprendra lol.. Bon alors tout est parfait, et c'est vrai que ca fait un peu aucun sense mon affaire lol.. a bien y penser.. j'Avais vraiment pas raison | |
| | | Sragyas Derkal, Drakan
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 14:39 | |
| - Agent Shu a écrit:
- - Pour la cité drakanne, c'est exactement ce que j'ai écrit. Les Drakans ont du démolir eux-mêmes leur cité afin de laisser place à la forteresse actuel dans laquelle ils sont prisonniers.
C'est faisable démolir une citée entière et reconstruire une forteresse en... 50 ans? | |
| | | Conteur Renart
Nombre de messages : 397 Date d'inscription : 18/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 15:43 | |
| - Sragyas, Drakan a écrit:
- C'est faisable démolir une citée entière et reconstruire une forteresse en... 50 ans?
Si le peuple y est forcé oui. Pizarro a bien réussi à vider les mines d'or Incas en 10 ans | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 15:47 | |
| Un peuple d'esclaves (disons 5000 personnes en âge de travailler) travaillant 10 heures par jour dans un but bien précis prendra beaucoup moins que 50 ans pour démolir une cité Considérant en plus qu'un seul chef Ophidienne peut coordonner une dizaine, voire une vingtaine, d'esclaves, ça laisse le restant du peuple Ophidienne pour aider à la destruction ou encore réfléchir afin de maximiser le processus. Tout cela pour dire que c'est fort possible | |
| | | Veleshro Kar'Vedda
Nombre de messages : 306 Age : 35 Localisation : Somewhere over the rainbow Date d'inscription : 06/05/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 10 Mai à 16:03 | |
| Oui, du moins de nos jours. Crois-moi, Londres en 2000 n'est pas celle de 1945. Bon, nous avons la machinerie, mais je me dis que les Ophidiens et les Drakans ont bien la magie, eux. D'ailleurs, je crois que les drakans sont plus robustes que nous. Archimède avait bien dit "Donnez-moi un point d'appui et je soulèverais le monde".
Ensuite, je n'ai rien à dire, sauf bravo, chouette, parfait. Je crois que Blaze, Shu et les joueurs participants à leur élaboration (ca inclu tous Gm) ont mis sur pied une belle race qui a de l'avenir. | |
| | | Kalasth Burskal, Drakan
Nombre de messages : 192 Localisation : Dans mon aquarium Date d'inscription : 18/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Jeu 11 Mai à 14:23 | |
| Il est merveilleux. Il me donne des frissons!
Incroyable, je m'agenoux. | |
| | | Sirkas, Drakan
Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 17/03/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Jeu 11 Mai à 18:25 | |
| tout cela me donne simplement hâte de jouer a Teilia. Plus on développe la race plus elle devient intéressante. Tout ce qui manque est de continuer cette histoire mais on doit attendre l'ouverture du shard ! | |
| | | Korktash Burskal, Drakan
Nombre de messages : 47 Age : 39 Localisation : Chicoutimi, au saguenay Date d'inscription : 27/05/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Sam 27 Mai à 13:35 | |
| Pas si mal comme background, j'ai bien aimé l'histoire de la guerre. Sa me redonne qu'envie de me connecter et de créer l'équilibre | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 9:00 | |
| Pardonnez moi, j'avais oublié le "résumé" de la page principale de la page Drakanne : - Citation :
Les Drakans
Il y a de cela des centaines, voir des milliers, d’années, un peuple de reptiles bipèdes émergea d’une caverne située au Sud-Ouest du continent teilien. N’ayant jamais été remarqué auparavant par la plupart des races intelligentes de Teilia, il s’avéra composé de sages et de puissants individus. Se faisant rapidement une place au sein du monde connu en repoussant les Ophidiennes, monstruosités belliqueuses, il édifia une cité aussi magnifique que mystérieuse : Kyslosk.
Malgré les rapports fréquents qu’il entretenait avec la plupart des races de Teilia, très peu d’informations pertinentes circulèrent à son sujet. Ainsi, pour la majorité des étrangers, les Drakans n’étaient en fait qu’une mystérieuse race de reptiles socialement organisés, fidèle à Aeltisis et composée de farouches guerriers. Cette réputation voilée de mystère, loin d’être dédaignée, était en fait appréciée des Drakans qui ne désiraient guère exposer au grand jour la complexité et la grandeur de leur société.
Car en effet, sur le plan des valeurs, de la société et de la politique, les Drakans avaient su élaborer diverses techniques parfaitement adaptées leur morphologie et à leur emplacement géographique : la communauté des oeufs, le culte de Sakertosk, la Légion de diamant, la politique des Justes et l’adoration des héros par exemples. Cette multitude de pratiques, perfectionnées au cours des âges, étaient dirigées par les quatre grandes valeurs drakannes : honneur, respect, réflexion et protection de l’équilibre.
Encore aujourd’hui, malgré leur état d’esclaves des Ophidiennes qui dure depuis près de 50 ans, les Drakans conservent avec vaillance leurs traditions et leurs valeurs fondamentales. Très lucides, ils savent que, un jour ou l’autre, ils seront libres de nouveau et qu’ils devront reprendre leur rôle de protecteur de l’équilibre des forces en Teilia.
Roleplay
Les Drakans étant des reptiles, leurs comportements sont grandement influencés par leur sang froid (littéralement). D’un calme parfois déconcertant, ils savent faire preuve, devant une situation problématique, d’une logique et d’une tempérance implacables. Les sentiments, la plupart du temps considérés comme des moments de faiblesses, ne sont pas prohibés, mais sont relayés à la sphère privée. Ainsi, il sera très mal vu qu’un Drakan militaire, en plein combat, éclate en sanglot ou affiche sa peur. Les passions néfastes (jalousie, haine, mépris...) seront donc au plus haut point réprimées tandis que les émotions positives (amour, amitié, compassion...) prendront une forme de politesse et de respect.
Transmise de génération en génération, le respect des traditions et des vertus drakannes est fortement mis en valeur. Veillant en tout temps à conserver une réputation sans tache, les Drakans accordent une importance primordiale à leur honneur. Ainsi, malgré leur nature pacifique et neutraliste, ils n’hésiteront pas à convoquer un agresseur en duel ou même à l’éliminer purement et simplement (si cette solution est la moins néfaste) si ce dernier a bafoué leur honneur.
Finalement, depuis leur sortie de la caverne il y a de cela un nombre incalculable d’années, les Drakans s’affirment être, au nom d’Aeltisis d’abord et de Sakertosk ensuite, les protecteurs de l’équilibre des forces de Teilia. Pour eux, chaque peuple a un rôle à jouer en ce bas monde et il faut veiller à ce qu’il y ai équivalence de puissance entre chacun. S’il n’y avait pas cet équilibre, les Hastanes envahiraient et détruiraient rapidement les Gorlaks, les Daelwenas les Mortanyss et ainsi de suite. De cette façon, les Drakans veillent en tout temps, avec honneur, ferveur et neutralité au maintien de la balance teilienne.
Religion
Bien que les diverses pratiques religieuses aient disparu chez les Drakans suite à l’esclavage, les membres de ce peuple continuent de prier Aeltisis, la grande déesse de la neutralité, et Sakertosk, une des Voix médiatrices de cette divinité. Ceci dit, lorsque se terminera l’esclavage, de nouvelles pratiques émergeront, aussi grandioses et majestueuses que celles connues anciennement. Dans cette optique, les Drakans portent une grande vénération pour leurs ancêtres, les “Anciens”, qu’ils considèrent comme les héros d’une époque révolue et mystérieuse.
Pour plus d’informations, voir : La religion drakanne
Physique
Le physique des Drakans est l’un des plus particuliers parmi les races intelligentes de Teilia. Bien qu’ils s’agissent d’humanoïdes, donc de bipèdes, les Drakans n’ont à peu près rien en commun avec les autres peuples, pour la plupart à sang chaud. Le premier signe physiologique particulièrement distinctif des Drakans est leur tête. Effectivement, de forme aplatie et allongée, la tête ressemble fortement à celle des lézards communs : museau allongé (ce qui leur confère un odorat remarquable), yeux jaunes globuleux et gueule munie de canines acérées. Cette morphologie bien à eux explique d’ailleurs l’absence du port du casque lors des combats. D‘ailleurs, par rapport à ce point, il n’est pas rare, lorsqu’un Drakan vieillit et fait preuve d’une sagesse exemplaire, que des cornes émergent en quelques semaines de son crâne, ce qui empêche encore plus le port du casque. Finalement, leur visage, repoussant pour ceux ne connaissant pas la personnalité profonde des Drakans, est marqué, juste au-dessus des yeux, d’arcades sourcilières ajoutant encore plus à l’aspect sérieux du peuple reptilien.
Le reste du corps, de son côté, est recouvert d’une multitude d’écailles la plupart du temps vertes, brunes ou grises, d’une longueur d’environ deux centimètres chacune. Leurs griffes, aussi bien au niveau des pieds que des mains, s’avèrent acérées et aptes à trancher efficacement les viandes les plus coriaces (base de leur alimentation). Possédant une queue d’environ 120 centimètres, la pousse de celle-ci est très souvent coordonnée avec l’épanouissement des ailes. Effectivement, selon chaque Drakan, les ailes, formées d’une membrane de peau assez mince et soutenues par des os semblables à des bras terminés par une griffe, évoluent et se développent différemment. Ainsi, chez certains, la maturité totale de celles-ci ira à 40 ans tandis que chez d’autres elle n’arrivera qu’à 150 ans. Chose sûre, tout au long de sa jeunesse, le Drakan évolue :
0 à 12 ans
L’éclosion : Le jeune drakan sort de son oeuf environ six mois après la ponte. À la naissance, le bébé n’a guère d’écailles, ce qui le rend très vulnérable pendant près d’un mois, et il ne présente qu’une peau lisse de couleur laiteuse.
Les ailes, atrophiées et peu remarquables, sont alors protégées par une membrane transparente qui restera jusqu’au sixième mois. Leurs dents et leurs griffes, petites et pointues, sont déjà présentes et ne cesseront jamais de croître (ce qui le forcera à les aiguiser régulièrement). Finalement, la queue, presque invisible, suivra l’épanouissement progressif des ailes.
12 à 16 ans
La transformation : C‘est vers l‘âge de 12 ans que le Drakan commence le développement véritable de ce qui le définira pour le restant de sa vie. Très douloureux, ce passage est marqué par le déploiement, quelque peu pitoyable, des ailes atrophiées, par la pousse accélérée de la queue et par la première mue.
Les écailles, jusqu’alors minces et peu solides, laissent place à une multitude de plaques dures et colorées. Simultanément, les griffes, faibles et transparentes, commencent à s’endurcir et à s’élargir pour devenir des armes mortelles. Ainsi, c’est pendant cette période que le Drakan devra apprendre la maîtrise de soi et la méditation. S’il ne le fait pas, il risque fortement de succomber à la douleur.
16 à 30 ans
L’endurcissement : Après avoir passé à travers la première mue, très douloureuse, le Drakan entre dans une seconde période beaucoup plus tolérable. Pendant celle-ci, il apprend à maîtriser légèrement ses ailes, sans pouvoir voler évidemment, puis il subit une seconde mue au cours de laquelle ses écailles prennent la solidité caractéristique de la peau drakanne. Souvent accompagné de rituels d’intégration sociale, cette période est très importante chez les plupart des jeunes adultes.
30 à 200 ans
Aucun événement physiologique commun ne survient pendant cette période. Toutefois, il est à mentionner que, chez certains Drakans suffisamment sages et matures, les ailes prennent une forme majestueuse, symbolisant la plénitude spirituelle de l’individu. De plus, chez d’autres, des cornes émergent de leur crâne, achevant ainsi la longue évolution du peuple reptilien.
Finalement, entre les mâles et les femelles, il n’y a que peu de différences. Ainsi, alors que les premiers se font imposants avec leur taille moyenne de 165 à 190 centimètres et avec leur poids variant entre 100 et 120 kilos, les secondes, plus petites et moins musclées, ne font que 155 à 180 centimètres en moyenne et pèsent entre 90 et 100 kilos. Les ailes et la queue, adaptées à la masse corporelle, s’avèrent plus grandes et puissantes chez les mâles que les femelles. Ceci dit, il est reconnu que, même si cela demande une somme d’efforts plus grande de la part de la femelle, celle-ci peut égaler la force du mâle et sa capacité physique.
Politique
La politique a été détruite par l’esclavage il y a 50 ans de cela. Toutefois, les souvenirs de l’ancien système politique, apprécié et adapté à la réalité drakanne, demeurent très vivaces. Il est fort à parier que, si jamais la liberté venait à être retrouvée, c’est cette organisation qui serait remise en place.
Pour plus d’informations, voir : L’ancienne politique drakanne
Coutumes
Il n’y a que très peu de coutumes drakannes. Effectivement, bien que la tradition soit un aspect fondamental de leur culture, les Drakans ne désirent pas s’embourber dans des pratiques parfois désuètes et désagréables. Ainsi, c’est à chaque nouvelle génération que se régénère la somme des habitudes culturelles. Toutefois, si la forme de la culture change constamment, le fond demeure toujours le même.
Ainsi, les sens de l’honneur, du respect, de la perfection et de la réflexion s’avèrent omniprésents dans la vie quotidienne du peuple. Cela mène donc à l’exercice de certaines traditions tenaces et que l’on pratique encore aujourd’hui :
- Un combat se doit toujours d’être loyal et franc. Même contre un ennemi irrespectueux et servile, il faut faire preuve d’honneur. Toutefois, la plupart des Drakans sont prêts à mettre de côté cette croyance si l’équilibre est en danger.
- Dans la victoire, il faut être compatissant. Dans la défaite, il faut être humble. Ainsi, les Drakans respectent toujours leurs ennemis et leurs adversaires. Cela peut même aller jusqu’à l’enterrement de son opposant si celui-ci trouve la mort lors du combat.
- Nul Drakan ne porte le casque. En plus de gêner les mouvements, les différents heaumes s’adaptent mal à la physiologie reptilienne de ce peuple. Ainsi, il est une fierté pour le guerrier drakan de combattre sans heaume, exhibant avec dignité leur courage et leur sang froid.
- Durant la saison chaude, les Drakans, mâles et femelles, se promènent torse et pieds nus dans leurs lieux communs (leur cité, leur territoire...). Cette pratique leur permet de se réchauffer et de ressentir plus agréablement le vent et la pluie, ce qui les aide à la méditation.
Le duel des champions
En cas de guerre (parfois par pur divertissement), les Drakans appliquent la règle des duels des champions. Effectivement, bien qu’ils soient prêts à tout afin de faire respecter l’équilibre des forces sur Teilia, il n’en demeure pas moins que les Drakans respectent la vie et dédaignent les massacres inutiles. De cette façon, lorsqu’un peuple refuse de les écouter par la voie diplomatique, un duel des champions est proposé. S’il est refusé, l’entrée en guerre ainsi que l’usage de tous les moyens disponibles sont justifiés. S’il est accepté, le duel se déroule ainsi :
1- Les Drakans et le peuple ennemi envoient chacun dans un lieu neutre un champion de leur race ainsi qu’une délégation pour l’accompagner. Tous les types de combattants sont acceptés, sauf les invocateurs et autres possesseurs de créatures : le combat doit être mené un contre un.
2- Une fois au milieu de l’arène, les deux combattants se salut en s’inclinant puis, au son du gong ou de la cloche, le combat débute.
3- Le premier à être assommé ou à sortir de l’arène perd le duel. Toutefois, si jamais il y a mort d’un des deux combattants, le duel est immédiatement annulé.
4- Le parti perdant s’engage à se plier aux exigences préalablement formulées par le parti adverse. S’il refuse, une guerre est alors totalement justifiée.
La formule du duel peut donc être utilisée dans les cas de conflits diplomatiques tout comme dans les cas d’entache à l’honneur.
Valeurs
Les Drakans apprécient six valeurs fondamentales qui sont chacune représentée par un Ancien ayant vécu il y a de cela des centaines d’années. Bien que l’histoire de ces Anciens se soit perdue, les Drakans continuent de leur porter une grande admiration en citant leur nom et en les prenant pour modèles.
Ithos : la Loyauté
Un Drakan ne trahit jamais son peuple, sa parole ou ses valeurs.
Hastil : le Respect
Un Drakan respecte tous les êtres qu’il rencontre, même son ennemi.
Shârnia : la Réfléxion
Un Drakan fait preuve de réflexion et prend en compte l’équilibre dans les moments les plus hostiles et désespérés. Chaque acte est délibérément calculé.
Syrkos : le Courage
Un Drakan accepte sa mort, il ne tourne jamais le dos a sa destinée. Au combat comme dans la vie quotidienne, il fait preuve de sang froid.
Rhyvos : l'Honneur
Un Drakan est fier et digne. Toujours il cherche à garder intacte sa réputation ainsi que celle de ses proches.
Laryss : le Sacrifice de soi
Un Drakan est toujours prêt, en dernier recours, à faire don de ses propriétés et même de sa vie si la survie de sa race l’exige.
Langage
Les Drakans ont une voix grave et ne peuvent s'empêcher de tripler les "S" en raison de leur langue fourchue.
Bonjour - Kaeros Aurevoir - Asdrat Oui - Saka Non - Sarko Négation - Ker Merci - Darsvak Ami - Varsda Amitié - Varsdaman Peuple - Drak Homme - Karsha-Drak Femme - Sharka-Drak Ennemi - Derko Monnaie (pièce d'or) - Shinn
Exemple de noms : Masculins = Ärsvalter, Bürtas, Ërastir, Kärstir, Mërsviliar, Nërtos, Oëlsvir, Sërkilias, Zërtokas.
Féminins = Ariänas, Baÿasër, Erämas, Kalshätir, Marÿs, Nishër, Oriänar, Shätilir, Zarliänas.
Les noms finissent souvent par "ir", "er", "ar" ou "s"
Dernière édition par le Dim 23 Juil à 16:00, édité 1 fois | |
| | | Sragyas Derkal, Drakan
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 10:08 | |
| Je regardais les exemples des noms et je pose cette question: Est-ce que tous les noms de personnages drakans doivent contenir au moins une lettre avec un trémas ( ¨ ) ? | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 10:47 | |
| Je n'avais même pas remarqué moi-même . Donc, je dirais que non . L'important est qu'il y ai certaines consonnances comme le "S" ou le "R". | |
| | | Ishälarias Vissys, Drakan The Purple Dragon
Nombre de messages : 236 Age : 34 Localisation : Quebec Date d'inscription : 12/02/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 16:38 | |
| J'aurais préférer des symbole moi, oui.. Mais vous n'aite pas oubligé. Pourvu que ce que Shu a dit doit etre présent un S et/ou un R doit etre présent.. Sois votre nom fini par a S, sois par un R... en tout cas.. vous comprenez le sense il faut les 2 lettre, mais votre nom doit finir par le S ou le R.. Si vous prenez le R a la fin du nom, le S se doit d'ere placer ailleur dans le nom En tout cas. | |
| | | Conteur Renart
Nombre de messages : 397 Date d'inscription : 18/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 18:14 | |
| Ce n'est pas un peu trop strict comme standards? À ce compte, nous fouetter et nous enchaîner passerait mieux | |
| | | Sragyas Derkal, Drakan
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 19:18 | |
| Bien que mon nom soit conforme à cette règle, moi non plus je ne l'aime pas. | |
| | | Agent Shu
Nombre de messages : 273 Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 19:32 | |
| Et de toute façon, je viens de tester IG, et les tremas (ë) ne fonctionnent pas. Ça donne un point d'interrogation | |
| | | Ishälarias Vissys, Drakan The Purple Dragon
Nombre de messages : 236 Age : 34 Localisation : Quebec Date d'inscription : 12/02/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 7 Juin à 19:42 | |
| Ah bah alors si sa marche pas IG, flocher les trémas lol.. Et je sais seulement pas comment le dire en passant. Ca pas strict du tout, juste que.. Bah otut cas je me comprend Vos nom que j'ai vu jusqu'a maintenant sont TOUS parfait. Vous aites pas oubliger d'avoir de S ou de R, mais GÉNÉRALEMENT les drakans on sa dans leur nom en tout cas. | |
| | | Käirtos Sërtilias, Drakan
Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final Mer 19 Juil à 19:47 | |
| Donc les gens comme Thollysh vont devoir refaire leurs nom ? (message substile tholl ) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le BG regroupé et final | |
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| | | | Le BG regroupé et final | |
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