Esclavage Drakan

Voilà, je n'avais rien à faire, donc j'ai décidé d'écrire un petit quelque chose sur l'esclavage Drakan, un petit résumé de comment ça se passe là-bas.
C'est une suggestion évidement. Qu'en pensez-vous?

Citation :

L’ancienne cité Drakane, qui fut autrefois la forteresse Ophidienne, ne donnait aucun signe de vie autre que quelques Ophidiens semblant y habiter par nostalgie. De la cité détruite, il ne restait maintenant que des ruines que les Ophidiens restant protégeaient avec ardeur, refusant l’entrée à quiconque sous prétexte que ce territoire leur était sacré et appartenait au patrimoine de leur race. Bien que cette excuse ne fut pas fausse, elle cachait une réalité tout autre.

Enfoui dans les profondeurs de la terre, ce qu’il restait du peuple Drakan était enchaîné, ligoté à d’énormes poutrelles d’acier horizontales parcourant tous les souterrains. Leurs gardes, les Ophidiens, étaient nombreux à les surveiller, mais un plus grand nombre encore était affecté à la protection des sorties. Il était en effet à l’avantage de ces lézards d’empêcher les escapades Drakannes, puisque ce peuple réduit à l’esclavage affichait le statut international de « disparu ». Après la Grande Trahison Ophidienne, le mot circula sur les landes, disant que les derniers Drakans avaient été sauvagement abattus par les Ophidiens désireux de reprendre le territoire.
Cachant les Drakans sous terre, les Ophidiens purent profiter d’une main d’œuvre peu couteuse et laborieuse, et ce, à l’insu de tous.

Le fonctionnement Ophidiens était simple : les Drakans devaient travailler de 10 à 14 heures par jour, dépendant de leur endurance. Ils étaient nourris raisonnablement et, sachant qu’un esclave qui possède encore des droits fondamentaux est un esclave efficace, on leur permit des réunions culturelles quotidiennes. Les Drakans, profitant de ces réunions pour se motiver à traverser cette épreuve, gagnèrent en ardeur et en résistance, ce qui convenait aux Ophidiens.
Le défi fut, pour les homme-serpents, de s’assurer d’abord qu’aucun Drakan ne s’enfuit jamais pour répandre la vérité sur leur condition, puis de mater les éventuelles mutineries.
Chaque groupe de 5 Drakans fut donc mis sous la surveillance de deux gardes Ophidiens armés et compétents. Chaque groupe de 10 Ophidiens (donc étant à charge d’un total de 25 esclaves) fut sous la responsabilité d’un chef de section. Il était donc à l’avantage des Ophidiens gardes de bien surveiller leurs esclaves attitrés, puisque les punitions pour travail bâclé allaient jusqu’à la mise à mort.
Pour les mutineries, on créa une catégorie particulière d’esclaves pour les esprits forts, susceptibles de créer des rébellions et pour tous ceux se joignant aux mouvements rebelles. Ceux-ci furent condamnés au travail inutile. Certains érigeaient des murs de pierre pour ensuite les détruire à coups de maillet, d’autres devaient aiguiser des épées émoussées jusqu’à ce qu’il ne reste que le pommeau, alors que d’autres encore devaient alimenter le feu d’une fournaise de servant à rien.
Si le travail d’esclave était une épreuve épuisante, le travail inutile était une véritable plaie. Une corvée peut être endurée par un esclave si elle sert à quelque chose, mais si elle ne mène à rien, celui-ci s’en acquittera avec résolution mais finira par la considérer comme une torture mentale insoutenable.

C’est ainsi que depuis 50 ans, les Ophidiens parviennent à empêcher les Drakans de sortir de l’ancienne forteresse. Ils ont leurs armes et armures forgées, leurs nourritures préparées (et goûtées préalablement par des Drakans pour éviter l’empoisonnement) et leurs fournaises chauffées. Les seuls travaux dont doivent s’occuper les Ophidiens sont la chasse et la cueillette de ressources naturelles, car les Drakans ne doivent pas être vus à l’extérieur.
Ainsi, depuis 50 ans, les anciens alliés des Drakans les croient disparus. Leur nom ne suggère qu’un souvenir pour les plus anciens, et une légende pour ceux n’ayant pas connu ce peuple jadis si influent.

ca résume et ca éclairci très bien la situation, bravo. J'aime l'ajout du travail inutile, qui me semble effectivement très cruel.

Je trouve ca parfait, que dire de plus, sérieusement.

Je n'ose même pas imaginer ce qui adviendra des Ophidiens une fois que nous serons libéré, un peuple a beau être axé sur la diplomatie et l'équilibre, l'humiliation et l'esclavagisme sont rarement totalement pardonnés.

Tout ca me donne envie de jouer, grmbl. J'ai toujours aimé les scènes de torture et d'humiliation quand je réussissais à m'en sortir avec honneur, ce qui sera un des points fort des Drakans.

Je le redis, très bon texte Zerga.

En relisant ce matin, je me suis rendu compte que j'avais écrit cela trop vite hier soir. J'ai corrigé quelques incohérences dans la structure des phrases.
Il reste encore des points à éclaircir et d'autres à développer, mais j'ai besoin de vous pour les connaître, puisque je n'en vois plus,

Je parlerai peut-être un peu des réunions culturelles, nous pourrions aussi approfondir l'éducation des jeunes drakans ainsi que la manière dont-ils sont traités.

Personnellement, je crois que les Ophidiens ne les feront pas travailler dès que possible, il est nécéssaire qu'un jeune grandisse le moindrement en santé pour donner un drakan adulte robuste et apte à travailler. Enfin, c'est le cas si les Ophidiens comptent nous garder comme esclave sur une période de longue durée, ce qui semble être le cas.

Ensuite, les réunions culturelles: De quoi pourraient discuter les Drakans? Ils pourraient méditer, voire prier un peu bien qu'ils ne soient pas tous des plus fervents. J'imagine aussi qu'un certain langage corporel discret pourrait s'être développer. À force de ne pouvoir rien dire, des penseurs comme ils sont souhaitent s'exprimer, ils pourraient donc développer un certain lien et une compréhension des pensées d'un autre drakan via ses mouvements, son attitude, le sillement de sa langue, etc. Un peuple déjà très uni qui le devient encore plus par l'esclavage me semble apte à développer une certaine forme de langage corporel et de l'identifier.

Très intéressant. Dès que j'aurai un peu plus de temps, je donnerai plus de commentaires. Sinon, pour le moment, ça donne de grandes possibilités de jeu

Je viens de relire et je n'ai sincèrement aucune critique à faire. C'est très bien et les idées apportés sont très bien pensées. Quant aux réunions culturelles, celles-ci pourront avoir de multiples sens (messe, méditation commune, pseudo-gouvernement des esclaves, initiation des jeunes Drakans...). Il faudra voir lorsqu'elles surviendront (si elles ont le temps de survenir ).

Ceci dit, c'est excellent et je suis heureux de voir d'aussi bons textes